vendredi 29 octobre 2010

LA DÉCROISSANCE

Comme bien disait Javier Elzo dans le Nº24634 du journal El Diario Vasco, le terme «décroissance» -contrairement à la «croissance»- n’a pas des connotations positives; c’est, en effet, souvent lié au «doute» et à la «méfiance». Pourtant, la décroissance est un concept très intéressant et ses principes sont en train de devenir de plus en plus forts et connus.
Selon Wikipedia, ses défenseurs «rejettent l'objectif, en tant que tel, d'une augmentation du taux de croissance économique». Autrement dit, ils critiquent directement l’obsession pathologique du croitre de ce système turbo-capitaliste. En fait, en regardant le journal télévisé, on dirait que le bonheur de la population dépend des changements de la bourse newyorkaise ou du Produit intérieur brut. Mais, est-ce que son augmentation veut vraiment dire l’augmentation de la richesse et, en conséquence, l’augmentation du confort et la consolidation d’une meilleure qualité de vie?
C’est clair que le capitalisme possède de grandes forces structurales pour surmonter des crises et des contradictions constantes; toutefois, la logique et l’expérience montrent que les théories de Marx n’avaient pas tort: les ressources naturelles sont finies, si bien qu’un système basé sur la plus-value, le gaspillage et la consommation excessive est condamné a mort.
Par conséquent, les indices qualitatifs (l’indice de développement humain, l’empreinte écologique ou l’indice de santé social) mesurent sans doute beaucoup mieux la richesse et la réalité d’un pays. C’est encore un mystère le pourquoi de l’insistance des médias et des analystes sur des chiffres (le P.I.B., l’indice Dow Jownes, l’IBEX…)  que personne ne comprend.
Et nous, victimes et, en même temps, collaborateurs de ce cercle vicieux, comment peut-on agir? A mon avis, l’action, la réflexion et l’intention de changer de mentalité et de mœurs et d’influencer chacun sur ses proches sont beaucoup plus utiles qu’attendre la prochaine crise économique assis sur le sofa en regardant « le dernier cri » de Belén Esteban…

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