Dans l’émission de ce samedi de Sautrela, Hasier Etxeberria a interviewé l’un des plus célèbres et polémiques écrivains français actuels: Frédéric Beigbeder. Dandy, showman, publiciste, enfant terrible, critique acerbe et, par-dessus tout, un monstre de la littérature, Beigbeder –sans doute, un « mec » polyvalent!– a été aussi impliqué dans un affaire délicate: il y a deux ans, il a été surpris avec 2.6 grammes de cocaïne dans ces poches.
L’histoire n’est pas nouvelle. Beaucoup de célébrités ont été surprises en possession de drogue; même les politiciens: selon les résultats d’un test paru dans « La Repubblica » le 09/10/2006, 32% des parlementaires italiens avaient consommé de la drogue (du cannabis -24%- ou de la cocaïne -8%-) dans les dernières 36 heures. Étonnant, n’est-ce pas?
Comme bien suggère Michel Houellebecq –liaison dangereuse de Beigbeder– dans ses romans, nos relations sont souvent guidées par la logique économique: on mesure nos relations sexuelles avec la quantité de fois qu’on a fait l’amour, avec la taille de nos sexes ou avec la quantité de sperme renversé; on mesure la diversion des nuits avec la quantité et diversité des substances qu’on a consommé; on mesure la stabilité et le bonheur d’une famille avec la taille de sa maison, avec la marque de sa voiture ou avec le nombre de fois qu’ils ont voyagé ensemble en Inde.
Le système capitaliste a-t-il envahit nos habitudes? La banalisation de la consommation des drogues est-elle une autre face de la crise culturelle actuelle d’occident? La drogue et la tentation de s’évader sont toujours présentes dans la nature humaine, si bien qu’une réglementation internationale unanime est nécessaire et urgente si on ne veut pas finir comme des personnages du roman « Le meilleur des mondes »…
POST SCRIPTUM
- Hedoi Etxarteri Gaztezulon eginiko elkarrizketa batetik hartua da Michel Houellebecq-en argumentua.: "Houellebecq idazle frantziarrak ongi azaltzen du gaur egungo gizarte kapitalistaren sexu kontsumoa nolakoa den. Harremanak metaketarekin neurtzen dira: txortan zenbat bider egin dugun, zenbat esperma isuri den… Logika ekonomikoa da eta, beraz, suntsitzailea"
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